Pour sa sixième sortie médiatique sur son projet de société, le candidat Moussa Mara a rencontré la presse dans la salle de conférence de l’hôtel Kamankolé Palace de la Capitale des rails. Cette conférence de presse, qui a enregistré la participation d’une foule de militants et de dignitaires religieux, portait sur «Les valeurs sociales et religieuses préservées pour une société harmonieuse et propice au progrès».
Pour Moussa Mara, nos valeurs, qui constituent des crédos, demeurent aujourd’hui encore l’un des soubassements qui font que l’édifice Mali ne s’est pas affaissé face aux offensives du matérialisme et de l’individualisme véhiculés en grande partie par l’Occident et la mondialisation.
Une fois aux affaires, Moussa Mara se propose de rendre plus contraignante l’ouverture des maisons closes et des hôtels de passe, d’instruire clairement aux collectivités d’aller dans ce sens; d’appliquer strictement la loi en matière d’ouverture d’établissements de tourisme; de mieux encadrer l’exercice d’activités nocturnes par les mineurs, avec une forte implication des collectivités territoriales et des forces de sécurité et de lutter contre les images, sons et autres moyens de diffusion d’obscénités auprès de la jeunesse, par un meilleur contrôle d’Internet, et des chaines de télévision satellitaire, tout en impliquant les collectivités dans la lutte contre les pratiques qui jurent avec les bonnes mœurs.
Dans cette politique de préservation et de promotion de nos valeurs sociales et religieuses, Mara entend aussi donner un statut à nos autorités traditionnelles et religieuses, comportant des rôles, une reconnaissance de leur légitimité, des responsabilités, un dispositif de prise en charge de certain de leur frais et des devoirs envers la collectivité. Réagissant sur le nouveau Code des personnes et de la famille, le candidat investi par Yéléma affirme haut et fort qu’il va promulguer le texte, une fois élu, si l’actuel Président ne le faisait pas. Car Moussa Mara a déclaré se reconnaitre parfaitement dans ce Code. «Nous nous sentons en phase avec les nouvelles dispositions du Code des personnes et de la famille» a-t-il clamé, promettant, s’il accède à Koulouba, l’adoption d’un statut des ministres du culte habilités à célébrer les mariages religieux.
Yaya Samaké, Envoyé spécial à Kayes
Le 22 Septembre 16/01/2012