Motivée par la volonté d’être une référence motivante

«Aujourd’hui, ma plus grande motivation est que je suis un modèle de réussite
pour plusieurs jeunes filles et femmes dans le secteur minier au Mali». C’est
l’aveu de Maïmouna Salamenta, la très entreprenante Directrice générale de
la compagnie minière Moulina Mining. Se voulant ainsi une référence pour sa
génération et les futures, la Directrice générale de Moulina Mining ne se bat
pas pour s’illustrer uniquement dans le domaine des mines. En effet, la
géologogue-manager d’entreprise a aussi une vie associative assez engagée
à travers des organisations comme «Muso ka Sabati». Elle est surtout une
intrépide combattante de l’autonomisation et de l’émancipation de la Femme.
Une Nyeleni (amazone) convaincue qu’embrasser les filières scientifiques
peut offrir beaucoup d’opportunités socioprofessionnelles pour les filles qui, à
la fin de leurs études, aspirent à plus d’autonomie, d’indépendance.
Ainsi, très active dans plusieurs associations, Maïmouna se bat pour
encourager les jeunes filles à embrasser les carrières scientifiques et
techniques. Un leadership qui va aujourd’hui au-delà des frontières nationales
car la très compétente jeune dame est aujourd’hui une référence dans la sous-
région voir sur le continent. «Je lance un appel pressant aux jeunes filles pour
embrasser les métiers des sciences et techniques. J’interpelle aussi les
acteurs de l’industrie extractive à conjuguer nos efforts dans le secteur pour la
promotion du genre, l’automatisation des femmes et du leadership féminin»,
explique Maïmouna Salamenta, CEO de la société Moulina Mining au Mali.
La gracieuse Maï est surtout très engagée en faveur de l’épanouissement et
l’autonomisation des femmes et des jeunes filles en milieu rural. «Des études
récentes ont démontré que l’autonomisation économique de la Femme était
fondamentale pour la réduction de la pauvreté et est une condition préalable
au développement durable, exploitant la possibilité de modifier
considérablement l’évolution du programme 2030», a-t-elle témoigné lors de la
campagne de sensibilisation de «Vortex» pour l’émancipation féminine en
mars 2024.
Elle interpelle aussi les acteurs de l’industrie extractive à unir leurs forces pour
la promotion du genre dans le secteur minier parce qu’elle est convaincue que
l’automatisation des femmes et la promotion du leadership féminin sont des
facteurs indéniables d’un changement durable pouvant faire du secteur minier
africain le vrai pôle de l’émergence socioéconomique du continent, notamment
des pays comme le sien, le Mali. Loin des préjugés et des sentiers battus,
cette Nyeleni est en train de creuser son sillon dans secteur où la concurrence
est rude et où la moindre erreur se paye cash !
D.F

diasporaction.fr