Cette formation va permettre à une trentaine de députés de la commune 3 de mieux informer leur population sur la mortalité maternelle et de la planification familiale. Comme l’a souligné le 5ème vice-président, Kalifa Doumbia, «Vue le progrès de la technologie, aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie». Aux dires de l’honorable Fanta Mantchini Diarra, la pauvreté constitue un obstacle pour la lutte contre la mortalité maternelle. En effet, la problématique de la planification familiale et la mortalité maternelle est un frein pour l’atteinte des objectifs du millénaire. Selon certaines enquêtes démographiques et de santé, les taux de mortalité maternelle, néonatale sont estimés dans notre pays à 582 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes et 46 pour 1000 pour la mortalité néonatale. Bien que les services de Planification familiale soient ouverts dans notre pays depuis 1970, peu de femmes ont recours à la contraception. En effet le taux de prévalence contraceptive est seulement de 7%. Et l’indice synthétique de fécondité demeure élevé avec toujours 6,6 enfants par femme.
La mortalité maternelle, la planification familiale, et l’excision sont des problèmes qui se posent avec acuité dans notre pays. Pourtant des progrès significatifs ne se sont pas faits sentir en la matière. D’ où l’importance pour REMAPOD, d’inviter les élus à mieux s’impliquer, se former pour mieux sensibiliser leurs populations. Après cette journée de formation, les élus vont se servir de ces recommandations pour mieux véhiculer le message vers les populations afin qu’aucune femme ne meurt en donnant la vie. La lutte contre la mortalité néonatale est faisable à travers les accouchements assistés et l’accès aux soins obstétricaux d’urgence, la planification familiale etc.
Etaient présent à cette cérémonie, les religieux, les députés entre autres
He Fanta Mantchni Diarra, coordinatrice du REMAPOD, Kalifa Doumbia 5 ème vice président, He Touré Safiatou Traoré, les principaux conseillers de la communes 3 ainsi que les différents acteurs impliqués dans le domaine.
Khadydiatou Sanogo
Le Républicain 17/12/2010