Face aux médias, Malick Sène a expliqué la menace du sida a certes baissée mais demeure réelle. D’où cette phrase «la flèche de la propagation regarde vers le bas maintenant mais nous devons être vigilant» explique-t-il. Surtout en Afrique où vivent 24 des 34 millions de personnes vivant avec le virus.
Sur ce chiffre sur le continent noir, l’Afrique du sud arrive en tête, avec un taux de séroprévalence plus élevé, en selon le secrétaire exécutif, en Afrique du sud, au Nigéria et au Congo. Pour Malick Sène, les zones de contamination les plus propices restes les sites d’orpaillages. C’est pourquoi, il a appelé à plus de vigilance de la part des autorités malienne si nous voulons gagner le combat contre la maladie. Réagissant sur la situation de la maladie, le secrétaire exécutif de lutte contre le sida, a soutenu que la maladie touche 1,1 % de la population malienne avec un taux plus élevé pour les régions de Kayes et Sikasso. Dans les perspectives, le haut conseil national de lutte contre le sida, avec les partenaires, envisage d’atteindre d’ici 2020 l’objectif des trois 90.
C’est-à-dire, 90% des personnes infectées connaissent leurs statuts sérologiques, 90% de toutes les personnes diagnostiquées séropositives reçoivent un traitement antirétroviral et le VIH est détectable chez 90% de toutes les personnes qui reçoivent un traitement antirétroviral.
Yaya Samaké
Source: Le 22 Septembre 2014-12-01 02:38:44