MOIS DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA LUTTE CONTRE L’EXCLUSION: Le président Assimi sacrifie à la tradition chez la doyenne Maïmouna Sangaré

Dans le cadre du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le président de la transition, Colonel Assimi Goïta a rendu visite à la doyenne d’âge de Bamako, Maïmouna Sangaré âgée de 112 ans et qui réside à Niomirambougou (Commune III du district de Bamako), le samedi 9 octobre 2021.

Le chef de l’Etat sacrifie ainsi à une tradition bien ancrée dans notre société.

 

Chez la doyenne d’âge de la capitale, le Colonel Assimi Goïta a été accueilli par le maire de la Commune III, Mme Djiré Mariam Diallo, les parents et voisins de la famille.

L’occasion pour les proches de rappeler que c’est la 4e fois que Maïmouna Sangaré reçoit la visite des plus hautes autorités dans le cadre du Mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion.

Née vers 1909 à Bamako, la doyenne d’âge de Bamako est mère de 4 enfants.

A 112 ans, Maïmouna a une santé de fer qu’on sent dans sa voix (assez audible) et dans son discours cohérent.

Son loisir, c’est surtout la musique. Veuve depuis les années 90, la plus âgée de Bamako était aussi une inconditionnelle fan des contes de feu Djeli Baba Sissoko (paix à son âme) à la radio nationale.

Selon les explications fournies par la famille, la doyenne aimait faire le petit commerce depuis sa tendre enfance. Une activité qu’elle a exercée jusqu’à sa vieillesse.

Le chef de l’État lui a symboliquement remis des cadeaux, notamment un chapelet, un tapis, un bélier blanc, de la cola, une grande couverture, du haricot et une enveloppe symbolique d’un million de F Cfa.

Maïmouna Sangaré a fait des bénédictions pour la nation malienne et a invité le président de la Transition à combattre le chômage des jeunes afin d’apaiser le pays.

Le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés a mis l’accent sur l’entraide et la fraternité qui doivent prévaloir dans notre pays surtout en ce Mois de la solidarité.

Et cela d’autant plus que le Mali est un pays de valeurs fondées sur le respect dû à l’âge.

«Nous ne devons pas oublier que les personnes âgées constituent toujours des mines d’expériences et nous devons en profiter mais surtout prendre soin d’elles. Ainsi, on aura la Miséricorde d’Allah», a relevé l’imam Oumarou Diarra.

Pour le ministre délégué, la visite du président de la Transition chez la doyenne d’âge de Bamako est «un signal fort».

Il a aussi rappelé que ce mois a été dédié à la solidarité pour exhorter les Maliens à agir en faveur des plus démunis.

Et cela d’autant plus, a indiqué l’Imam Diarra, «la plus grande solidarité est celle que nous offrons à nos compatriotes».

Il a profité de l’occasion pour mettre en relief les actions posées par le président Goïta dans le cadre de ses œuvres sociales afin d’aider les orphelins, les veuves et les populations qui ont un accès difficile à des services sociaux de base, notamment à l’eau et à la santé.

Placée sous le thème de «La solidarité, un moyen de renforcement de la paix, de la cohésion sociale et d’atténuation des effets de la Covid-19», cette 26e édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion est parrainée par le président du Conseil national des personnes âgées au Mali, Dahirou Diallo.

Elle est comme d’habitude divisée en quatre semaines thématiques, consacrées respectivement aux personnes âgées, à la femme et à l’enfant ; aux personnes handicapées ainsi qu’à la jeunesse, à l’emploi et à l’entreprenariat.

Naby