MOIS DE CAREME ET CHERTE DE LA VIE: Ce que pensent les commerçants et les consommateurs

En Islam, le mois de carême constitue un mois béni.

Dans les règles, ce mois doit être un mois de sacrifice et de bienfait.

Mais, contrairement  à cette lecture de la chose, à la veille de ce mois béni, les prix des produits de première  nécessité grimpent comme le constatent plusieurs consommateurs.

Déjà, les  commerçants, vendeurs et conducteurs déplorent cette situation qui ne donne pas une bonne image à notre religion.

Elle met en doute la crédibilité des hauteurs de cette pratique contre la religion musulmane.

Selon certains, en cette période de Covid-19 et du carême, la vie est chère pour tout le monde. Selon d’autres, le problème est lié au manque de  stocks sur le marché.

La chaîne d’approvisionnement du marché connaît des difficultés.

Ce qui provoque la hausse des prix et le ralentissement de l’approvisionnement des produits de première nécessité.

Mais,  M. Adama Mariko  ne partage pas cet avis.

Selon lui,  le gouvernement exonère les produits de première nécessité pour éviter la vie chère.

Mme Fofana Mariam Bah estime que quelques commerçants gardent leurs produits, en les stockant dans les magasins pour attendre ce moment précis.

Pour Nouhoum Cissé, commerçant de son état, le mois de carême est le plus cher de l’année dans un pays pauvre comme le Mali.

Cela est souvent dû à l’insuffisance des revenus du pays pendant les autres périodes de l’année.

« On profite pour récupérer un peu », dit-il, riant.

Hawa Coulibaly,  Stagiaire

Source: La Priorite