Le 3 août 2024: premier grand rassemblement de la diaspora pro-AES à Paris** Le 3 août 2024, Paris a accueilli le tout premier rassemblement majeur de la diaspora soutenant l’Alliance des États du Sahel (AES). Plusieurs dizaines de personnes, principalement issues des communautés malienne, nigérienne et burkinabè, se sont réunies pour manifester leur appui aux régimes militaires en place dans leurs pays d’origine. **Un soutien affirmé aux transitions politiques** Organisé par des associations de la diaspora malienne en partenariat avec des influenceurs influents, cet événement visait à dénoncer l’impérialisme et à soutenir les transitions politiques dirigées par le général Abdourahmane Tiani (Niger), le le capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso) et le colonel Assimi Goïta (Mali). Cette mobilisation a marqué le début d’une série de manifestations destinées à réaffirmer l’adhésion à la vision politique de l’AES, notamment à la suite de la décision controversée de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. (CEDEAO). **Une réponse à une opposition modeste** Ce rassemblement pro-AES, organisé le 18 janvier 2025, faisait écho à une mobilisation tenue une semaine plus tôt, le 12 janvier, sur la place de la Bastille, où une poignée de personnes avait manifeste contre le retrait des pays de l’AES de la CEDEAO. En revanche, la mobilisation pro-AES a attiré un public bien plus large, témoignant d’un soutien massif au sein de la diaspora. Un participant burkinabè a exprimé l’état d’esprit général en déclaré : *« Nous sommes ici pour dire que nous croyons en la vision de nos chefs d’État. Ils redonnent de l’espoir à nos peuples. »
Cette action symbolique s’inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques accrues dans la région sahélienne, où les questions de souveraineté et d’indépendance économique occupent le devant de la scène. Le rassemblement parisien a également montré l’importance du rôle de la diaspora dans le soutien aux transitions politiques. En se mobilisant massivement, elle a prouvé qu’elle reste un acteur clé dans la défense des intérêts de l’AES à l’international.
La rédaction
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