Mme Sangaré Niamoto Bah a notamment visité la salle de contrôle de la production du ciment. Cette salle, à la pointe des nouvelles technologies, est la tour de contrôle du Centre de broyage. En effet, à partir de ce lieu, à travers un ordinateur, on peut démarrer le broyeur et identifier les problèmes, du déchargement de la matière jusqu’au produit fini. Le bâtiment du concasseur, où le clinker est mélangé avec le gypse venu d’Astro, a également inspecté par le ministre et sa délégation. Le parking plant, où le ciment est ensaché, a aussi reçu la visite de la délégation ministérielle.
Après le tour du chantier, le Président directeur général de WACEM SA a fait le point de la situation au ministre et à sa délégation. On peut retenir de ses propos que les travaux de génie civil sont presque terminés (99% du niveau d’exécution). Selon lui, EDM SA devait fournir l’électricité (haute tension) sur le site de Dio Gare, pour accélérer les travaux et faciliter les conditions d’exploitation du ciment. Malheureusement, cela n’étant pas fait, WACEM est obligée de produire par elle-même de l’électricité sur le site.
Ce qui ne sera pas sans conséquence sur le prix de la tonne de ciment durant la période d’auto fourniture en électricité. En effet, les responsables de Diamond Cement Mali prévoyaient de vendre le ciment made in Mali à 80 000 F la tonne. Mais, avec ce faux bond de la société EDM SA, la tonne de ciment sera à 85 000 F. Qu’à cela ne tienne, le PDG promet: «dans 2 mois, le ciment sera produit ici. Les premiers essais vont commencer dans 3 à 4 semaines et, si l’Etat fournit de l’électricité, le prix de la tonne sera ramené à 80 000 F».
Pour le ministre Niamoto Bah, la cimenterie intégrée aura un effet d’entraînement sur la réalisation d’infrastructures routières et immobilières, la maîtrise des flux de sortie de devises du Mali et la création d’emplois, à savoir 250 emplois directs environ et 1000 emplois indirects. Elle est convaincue qu’elle permettra également de faire baisser le prix de la tonne de ciment, grâce à l’utilisation par WACEM de technologies de dernière génération, qui permettent de réduire le coût de production du clinker. La société a déjà crée plusieurs emplois. Selon le ministre, à la date d’aujourd’hui 25 entreprises utilisant plus de 1 200 ouvriers opèrent à Astro et à Dio, en vue de parachever les travaux de construction de l’usine d’Astro et du centre de broyage de Dio.
Toutes choses qui sont un motif de satisfaction pour le premier responsable du département de l’industrie. «Je suis particulièrement fière de constater qu’une bonne partie des populations de Dio, Diago, Gangontérie, Diamou et Bafoulabé sont recrutés par Diamond Cement Mali et sont toutes impliquées dans les travaux de construction de la cimenterie», a-t-elle déclaré, avant de se réjouir du fait que s’ajoute à cette création d’emplois la réalisation par WACEM d’infrastructures dans la zone d’implantation de la cimenterie, telles que des écoles, des forages, des cités pour les travailleurs. «Il est vrai que l’ensemble du Mali bénéficiera des retombées économiques de cette entreprise industrielle. Cependant, vous serez les premiers, comme c’est le cas aujourd’hui, à profiter des bienfaits de ce projet. Ce projet est donc le vôtre. Je vous invite à vous impliquer totalement dans sa réalisation et pour sa sécurisation », a-t-elle conseillé.
Youssouf Diallo
CENI version 2012
Le 22 Septembre
15/09/2011
Quand EDM SA fait faux bond
Le Président Amadou Toumani Touré ne pourra plus brandir le premier sac de ciment made in Mali le 1er Septembre 2011, comme prévu par les responsables de la société Diamond Cement Mali, filiale de WACEM SA. C’est ce qui a été annoncé par le Président directeur général de WACEM SA, M. Kastouri, au cours de la visite du ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, Mme Sangaré Niamoto Bah le lundi 12 septembre dernier. Elle était accompagnée de ses proches collaborateurs, du préfet du cercle de Kati et du maire de Dio, ainsi que des premiers responsables de Diamond Cement Mali.
Mme Sangaré Niamoto Bah a notamment visité la salle de contrôle de la production du ciment. Cette salle, à la pointe des nouvelles technologies, est la tour de contrôle du Centre de broyage. En effet, à partir de ce lieu, à travers un ordinateur, on peut démarrer le broyeur et identifier les problèmes, du déchargement de la matière jusqu’au produit fini. Le bâtiment du concasseur, où le clinker est mélangé avec le gypse venu d’Astro, a également inspecté par le ministre et sa délégation. Le parking plant, où le ciment est ensaché, a aussi reçu la visite de la délégation ministérielle.
Après le tour du chantier, le Président directeur général de WACEM SA a fait le point de la situation au ministre et à sa délégation. On peut retenir de ses propos que les travaux de génie civil sont presque terminés (99% du niveau d’exécution). Selon lui, EDM SA devait fournir l’électricité (haute tension) sur le site de Dio Gare, pour accélérer les travaux et faciliter les conditions d’exploitation du ciment. Malheureusement, cela n’étant pas fait, WACEM est obligée de produire par elle-même de l’électricité sur le site.
Ce qui ne sera pas sans conséquence sur le prix de la tonne de ciment durant la période d’auto fourniture en électricité. En effet, les responsables de Diamond Cement Mali prévoyaient de vendre le ciment made in Mali à 80 000 F la tonne. Mais, avec ce faux bond de la société EDM SA, la tonne de ciment sera à 85 000 F. Qu’à cela ne tienne, le PDG promet: «dans 2 mois, le ciment sera produit ici. Les premiers essais vont commencer dans 3 à 4 semaines et, si l’Etat fournit de l’électricité, le prix de la tonne sera ramené à 80 000 F».
Pour le ministre Niamoto Bah, la cimenterie intégrée aura un effet d’entraînement sur la réalisation d’infrastructures routières et immobilières, la maîtrise des flux de sortie de devises du Mali et la création d’emplois, à savoir 250 emplois directs environ et 1000 emplois indirects. Elle est convaincue qu’elle permettra également de faire baisser le prix de la tonne de ciment, grâce à l’utilisation par WACEM de technologies de dernière génération, qui permettent de réduire le coût de production du clinker. La société a déjà crée plusieurs emplois. Selon le ministre, à la date d’aujourd’hui 25 entreprises utilisant plus de 1 200 ouvriers opèrent à Astro et à Dio, en vue de parachever les travaux de construction de l’usine d’Astro et du centre de broyage de Dio.
Toutes choses qui sont un motif de satisfaction pour le premier responsable du département de l’industrie. «Je suis particulièrement fière de constater qu’une bonne partie des populations de Dio, Diago, Gangontérie, Diamou et Bafoulabé sont recrutés par Diamond Cement Mali et sont toutes impliquées dans les travaux de construction de la cimenterie», a-t-elle déclaré, avant de se réjouir du fait que s’ajoute à cette création d’emplois la réalisation par WACEM d’infrastructures dans la zone d’implantation de la cimenterie, telles que des écoles, des forages, des cités pour les travailleurs. «Il est vrai que l’ensemble du Mali bénéficiera des retombées économiques de cette entreprise industrielle. Cependant, vous serez les premiers, comme c’est le cas aujourd’hui, à profiter des bienfaits de ce projet. Ce projet est donc le vôtre. Je vous invite à vous impliquer totalement dans sa réalisation et pour sa sécurisation », a-t-elle conseillé.
Youssouf Diallo
CENI version 2012
