Sans nous, les jeunes, que l’on met toujours au devant des choses, ne peuvent rien réaliser. De toutes les façons, quand la femme a un revenu amélioré, cela revient toujours à toute la famille». Les membres de la COFEM, à Ansongo, vivent surtout du maraîchage, du petit commerce, de la couture et de la teinture. C’est à travers ces différentes activités qu’une quarantaine de projets a été montée. Mme Diallo, qui est la Coordinatrice des femmes d’Ansongo depuis avril 2008, assure «qu’il n’y a pas de problèmes ethniques ou communautaires au sein de la COFEM. Nous gérons nos activités dans la transparence totale, sans aucune politique politicienne. Il n’y a jamais eu de barrière entre nous, femmes sédentaires, et nos sœurs nomades. D’ailleurs, ce concept, c’est dans le discours des hommes que nous l’avons entendu. Tout ce que nous avons comme difficultés actuellement, ce sont la lutte contre les sautereaux et le manque de semences».
PM
Le 22 Septembre 31/10/2011