Le département des affaires religieuses et du culte ne semble plus répondre à la sollicitation des religieux. Pour cause, de nombreuses corvées découlent depuis l’arrivée du ministre Thierno Hass Diallo. Il suffit d’être attentif, dans certains lieux de cultes et les lieux de rencontre comme dans les compagnies de transport, on peut entendre tout sauf des louanges à l’adresse du premier responsable de ce département.
Ils sont nombreux à observer minutieusement les différentes démarches entamées par le ministre du département des affaires religieuses et du Culte. Ainsi, les malheurs qui ont frappé les fidèles musulmans, à savoir la tragédie de Mina ayant fait plus de 70 morts et environ 271 disparus. Aussi, la mésentente qui persiste en temps-ci entre les leaders religieux et les gouvernants, notamment concernant le fameux projet d’éducation sexuelle complète dans les curricula, soutenu par des opportunistes. Ce projet d’intégration des thématiques d’éducation sexuelle dans les curricula de l’enseignement fondamental semble mettre en mal de nombreux fidèles musulmans. Cela, malgré le rejet définitif du fameux projet par le président de la République Son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta. Très mécontent, certains fidèles ignorent à présent l’existence du chef département surtout sur les réseaux sociaux comme dans les services le constat est patent. Le patron du département est traité de tous les noms d’oiseaux pour n’avoir donné aucune satisfaction depuis son arrivée à la tête du département.
Selon certains fidèles, n’eût été la vigilance du président du Haut Conseil Islamique Mohamoud Dicko, le pire allait arriver. Dans certains lieux de prière, comme dans les lieux de rencontre, l’incompétence du patron des lieux est décriée. Il est qualifié de chef d’orchestre sans orchestre et de non rassembleur. Pis, sa présence à une cérémonie dans une mosquée à Hamdallaye ACI aurait semé de la frustration parmi les fidèles. Ce monsieur drible certains leaders religieux sans jamais donner un résultat concret. Certains leaders religieux ont cessé de participer aux rencontres.
Dans ce cas, la question est de savoir ce qui fait courir le chef du département. Pour qui roule-t-il. A ce rythme l’objectif est loin d’être atteint.
Affaire à suivre donc !
Yacouba Dembélé
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