Le Syndicat Libre des Travailleurs des Affaires Etrangères (SYLTAE) a organisé le jeudi 7 mars 2019, dans la salle de conférence du ministère, une assemblée extraordinaire afin d’échanger avec sa base sur l’état d’évolution de leurs revendications. A l’issue de cette rencontre, les travailleurs ont donné quitus à leur représentant de mettre en exécution, dans moins d’une semaine, le préavis de grève de 72 heures, déposé fin novembre 2018, s’ils n’obtiennent pas satisfaction de leurs doléances.
Les travailleurs du ministère des affaires étrangères menacent d’observer trois jours de grève si leur cahier de doléances, comportant 12 points de revendications, n’est pas satisfait notamment les textes qui sont dans les circuits : le texte qui concerne le taux de la valeur indiciaire, celui des avantages pour le personnel des missions diplomatiques et consulaires, le projet de statut du corps diplomatique de la République du Mali dans le circuit d’approbation, la relecture des textes, le décret n° 96-044/P-RM du 8 février 1996 fixant les avantages accordés au personnel administratif et technique dans les missions diplomatiques et postes consulaires du Mali et le décret n° 05-464/P-RM du 17 octobre 2005 fixant la valeur du point d’indice de traitement des personnel occupant certains emplois dans les missions diplomatiques et consulaires du Mali ainsi que leurs primes et indemnités.
Après avoir fait le point sur l’évolution des négociations entre le bureau et l’administration par rapport à l’amélioration de certaines conditions faisant partie de leurs revendications qui restent insatisfaites, le secrétaire général du SYLTAE, Hassan Diallo est revenu sur la situation des deux textes (le statut et la question par rapport aux avantages) dont l’administration n’arrive pas à situer le bureau de leur évolution. « Un manque de suivi et de volonté de la part de l’administration, selon le secrétaire général du SYLTAE.»
Il dira qu’au niveau du bureau, ils ont pris la décision de donner juste une semaine à l’administration des affaires étrangères afin de réagir par rapport à leurs revendications, faute de quoi, ils mettront en exécution le mot d’ordre de grève qu’ils avaient suspendu. « Cette fois-ci, il n’y aura ni négociation, nous allons consommer les 72 heures et c’est après le dépôt d’un autre préavis de grève que nous allons nous asseoir pour discuter », a-t-il précisé.
« Il est du rôle du syndicat d’alerter », a expliqué le secrétaire général adjoint, Dansoko. Plus loin, il a fait savoir que leur insistance dans les démarches, il n’ y’a rien de concret. A l’issue de cette rencontre, les travailleurs ont donné quitus à leur représentant de mettre en œuvre dans moins d’une semaine, le préavis de grève de 72 heures, déposé en fin novembre 2018, et qui a été suspendu, afin de protester contre la non satisfaction de leurs doléances.
Ousmane Baba Dramé