Nommé samedi ministère de la Défense et des Anciens combattants (MDAC) en remplacement de Tiéman Hubert Coulibaly, Abdoulaye Idrissa Maïga, a pris les commandesde son nouveau département le 6 septembre 2016.
La cérémonie de passation de commandement entre le ministre sortant, Tiéman Hubert Coulibaly, et le ministre entrant, Abdoulaye Idrissa Maïga, a eu lieu mardi au département de la Défense. Elle a réuni en plus des membres du cabinet ministériel, la hiérarchiemilitaire.
Le nouveau ministre de la Défense et des Anciens combattants, Abdoulaye Idrissa Maïga, a salué les efforts déployés par son prédécesseur dans la reconstruction de l’armée et la restauration de la paix au Mali. Tout en assurant de son engagement et de sa disponibilité à relever ce nouveau défi, il s’est dit conscient de la profondeur et de la complexité de la crise malienne et indiqué compter sur la disponibilité de tous pour réussir cette mission.
Le ministre sortant, avec son expérience de 20 mois à la tête de ce département, a rappelé à son successeur la gravité de l’heure et la dureté de la tâche. « Notre pays traverse un moment difficile de son histoire, tous les espoirs sont tournés vers les forces armées et de sécurité. Elles sont appelées à constituer le socle de stabilité sur lequel le Mali reposera », a ajouté Tiéman Hubert Coulibaly.
Il a rappelé les efforts de reconstruction de l’armée. Il a fait cas de la Loi d’orientation et de programmation militaire, qui coûtera plus de 520 milliards de F CFA au budget d’Etat. Cela permettra, selon M. Coulibaly, de renforcer les effectifs, les équipements, la formation et l’entraînement délimité, mais aussi la doctrine d’organisation et d’emploi des forces. Il a informé son successeur du souci constant du département à améliorer les conditions de vie des FAMa.
Sur la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, il a fait cas du rôle primordial les forces armées et partagé les efforts dans l’élaboration de la stratégie nationale de DDR, des éléments de stratégie nationale d’intégration… Plusieurs opérations sont présentement encourspour réduire les menaces et favoriser la libre circulation des personnes et des biens.
Malgré tout, le processus reste handicapé par l’impossibilité d’obtenir des partenaires la signature des listes des ex-combattants à cantonner,l’insuffisance des financements, le manque de personnel et d’équipements. A ces difficultés s’ajoutent le besoin en réarmement moral des hommes, le manque de centre d’entraînement…
Tiéman Hubert Coulibaly a remercié les membres de son cabinet pour le travail abattu pendant son séjour au département.
Y. C.