MINI-SOMMET SUR LE MALI : Pourquoi la Codem a été à Ouaga

Les cadres de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) ont organisé le samedi 14 juillet 2012 dernier, une conférence de presse à l’hôtel Colombus à l’ACI 2000. Objectif : exposer  leur participation et la position du parti au mini-sommet de Ouaga.

 


 

La conférence a été animée par le secrétaire politique du parti, Youssouf Singaré en présence du représentant des Partis unis pour la République (PUR) et de la Convergence pour sauver le Mali (CSM), Abdoulaye Amadou Sy. La cérémonie a enregistré aussi la présence de l’ancien ministre délégué chargé de la Décentralisation, David Sagara.

Selon le conférencier Youssouf Singaré, secrétaire politique du parti, la présence de la Codem à Ouaga a été une surprise pour les gens. Car certains dirigeants avaient refusé le déplacement. Il ajoute que ‘’notre présence avait pour but de dire nos positions, nos préoccupations à la Cédéao. Ces préoccupations sont : la concertation nationale, avoir un gouvernement d’union national, la place du CNRDRE dans la transition etc’’

‘’Il y a eu une amélioration cette fois ci. Car pendant le 1er sommet, il y a eu des débats individuels. Nous avons eu beaucoup de satisfactions dans la prise de décisions de la conférence. Mais nous avons des divergences’’, a avancé M. Singaré avant de poursuivre : ‘’La Codem soutient le Premier ministre. On ne veut pas une autre tête à la place de Cheick Modibo Diarra durant la transition. Que cela soit clair. La Codem veut une concertation nationale pour nommer un président consensuel. Même si ce président serait le Pr. Dioncounda Traoré pourvu qu’il sorte d’une concertation nationale. Sur les autres points, notamment l’intervention des forces d’attentes, la durée de la transition etc., nous sommes d’accord’’.

La Codem fera partie du gouvernement ? Le conférencier répond : ‘’ Oui nous sommes prêts à l’intégrer. Parce que nous sommes un grand parti et nous voulons l’avancement du Mali. Le gouvernement doit être l’élargir. C’est le souhait de la communauté internationale aussi. Il faut toucher toutes les sensibilités politiques de la nation pour qu’il n’y soit pas d’esprits de frustrations. Que personne ne se sente écarter. Ce la va nous aboutir à une  élection transparente crédible acceptée de tous. Dans ce cas les partenaires reviennent puisqu’elles sont rentées’’.

Pour le vice-président de la Codem, Mamadou  Konaké ‘’Les maliens ne vont plus dans un autre pays pour discuter sur les problèmes du Mali. Ça  suffit. Nous avons demandé que les prochains sommets sur le Mali se déroulent au Mali. Mais, le médiateur Blaise Compaoré, président du Burkina Faso a dit ceci : Si le gouvernement parvient à nous garantir la sécurité des participants, le sommet va se dérouler au Mali. Car nous avons voulu venir pour la 1er fois, on n’a pas pu, pour la 2ème fois les Maliens ont frappé leur président, c’est pour cela qu’on a choisi ce système’’

Le sommet a pris les préoccupations de la Codem en compte. Et la cérémonie a pris fin par la condamnation des agressions faites aux journalistes dans ces derniers temps.

Alou Touré stagiaire

 

L’Indicateur du Renouveau 20/07/2012