En effet, selon le Code minier, rappelle le ministère des Mines, la préservation de l’environnement est une donnée fondamentale de la recherche et de l’exploitation minières au Mali. Et les sociétés minières sont systémiquement soumises à des contrôles réguliers des services techniques de la santé et de l’environnement.
Elles sont astreintes aux normes environnementales leur permettant de faire certifier leurs comptes selon les normes exigées en la matière. Les sociétés présentes à Faléa, une zone qui dispose d’énormes potentialités minières (or, uranium, cuivre, fer bauxite, etc.) n’échappent point à ce dispositif.
D’un potentiel uranifère de 5000 tonnes, aucune exploitation de gisement d’uranium n’a encore démarré à Faléa. Déjà, la société Delta Exploration INC a sollicité le bureau canadien Golder Associates pour réaliser une étude d’impact environnemental et social. L’étude est en cours et les conclusions sont attendues au mois de juin 2011.
Conduite par un groupe d’experts environnementalistes de renommée internationale et selon les procédures de la consultation des populations locales et des parties prenantes, l’étude prendra en charge l’analyse de l’état initial des milieux biophysique et humain de l’ensemble de la zone d’influence du projet. Elle s’attèlera également à l’identification et au confinement des sources rayonnantes. Les mesures de prévention des dangers et des risques, les enquêtes épidémiologiques de référence, les mesures d’atténuation et de mitigation des impacts potentiels, selon les normes internationales reconnues, figurent parmi les priorités de l’étude.
Abdoul Karim Maïga
Le National 23/05/2011