« Les bonnes relations entre l’Ukraine et l’UE n’excluent pas de relations tout aussi bonnes avec la Russie. Pas du tout, ces deux variantes sont possibles et sont dans l’intérêt de tous les participants, tant politiquement qu’économiquement », a déclaré Mme Merkel, intervenant à l’Université germanophone Andrassy de Budapest.
Et d’ajouter qu' »en dépit de toutes les déceptions », l’Union européenne entend déployer tous ses efforts pour que les protocoles de Minsk soient mis en application.
« Cela définira le sort des sanctions qui ne constituent guère un objectif en soi. Les sanctions ne rendent personne heureux, mais elles ne seront pas levées tant que les raisons de leur adoption ne disparaîtront pas », a martelé la chancelière.
Elle a admis toutefois que les sanctions visant la Russie affectaient également les intérêts des entreprisses au sein de l’Union européenne.
Les Etats-Unis, l’Union européenne, le Canada ainsi que l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont adopté des sanctions contre Moscou à la mi-mars et fin juillet 2014 sur fond de crise en Ukraine et d’adhésion de la Crimée à la Russie. Moscou a riposté en imposant en août un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l’UE, de l’Australie, du Canada et de la Norvège.
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