Dans le but d’améliorer le niveau des élèves, le Mouvement Ecole Plus (MEP) a organisé ce samedi 20 mai 2017 la 1re édition du concours interscolaire dénommé Journée du bon élève.
La Journée du bon élève, au Pavillon des sports de Yirimadio, a regroupé quatre établissements : l’Ecole de formation technique industrielle et commerciale (Eftic) de Faladié, Eftic de Sogoniko, l’Unité de formation permanente de Débougnéri (Ufap) et le Groupe scolaire Souleymane de Yirimadio.
Le concours était axé sur la formation professionnelle, le secrétariat de direction, la comptabilité, le dessin-Bâtiment, l’électricité, l’électromécanique.
Selon Ousmane Nantoumé, président du MEP, le but de toute étude est d’apprendre, comprendre et pratiquer. « La plupart de nos élèves finissent leurs études sans véritable compréhension, ni aptitude à faire quoique ce soit de ce qu’on leur a enseigné, encore moins de faire face à une vie professionnelle. Alors, à quoi sert l’école si l’élève ne parvient pas à comprendre ce qu’il apprend ? C’est dans ce contexte que nous avons initié ce concours pour rehausser un peu le niveau des élèves », a-t-il ajouté.
Chaque filière a choisi un thème pour convaincre le jury. Dans le tertiaire, l’Eftic de Faladié a remporté le prix du meilleur exposé en comptabilité. En industrie, l’Eftic de Sogoniko a remporté le prix du meilleur exposé en électromécanique.
« Nous sommes très fiers d’avoir ce trophée. Nous remercions tous nos professeurs, c’est grâce à eux que nous avons gagné aujourd’hui », a affirmé Fousseyni Bengaly, élève à l’Eftic de Sogoniko.
L’ambassadeur de l’Union des jeunes de l’espace Uémoa, Alassane Traoré, également parrain de cette édition, a souhaité la pérennisation du concours.
Au-delà de cette compétition le MEP organisera du 25 au 27 mai des concours d’examen blanc du brevet technicien et du baccalauréat afin de préparer psychologiquement les élèves à affronter les examens nationaux.
Z. M. K.
Stagiaire
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AJPV : Réflexions sur les problèmes de l’école malienne
L’Association des journalistes pour la paix et la non-violence (AJPV), mène des débats depuis le 10 mai 2017 pour sensibiliser l’administration scolaire, parents d’élèves et élèves sur les problèmes de l’éducation malienne.
Après des débats thématiques autour des problèmes de l’école malienne à Zékénékorobougou au Banconi sur le thème l’espace scolaire, l’AJPV poursuivra sa campagne de sensibilisation. Ce 23 mai, à l’école Bahaben Santara à Djélibougou-Korofina, elle animera un débat sur le rôle des comités de gestion scolaire (CGS). La cérémonie de clôture de cette campagne aura lieu au mois de juin.
L’école malienne est un lieu par excellence de violences en tout genre. Ces violences qui passent très souvent sous silence jouent sur le rendement scolaire des élèves et étudiants. Outre le rendement, la violence à l’école met à la rue plusieurs élèves. C’est dans ce contexte que l’AJPV mène depuis le 10 mai 2017 des campagnes de sensibilisation pour essayer d’amener les acteurs sociaux à s’imprégner des problèmes réels de l’école afin d’y remédier.
Le projet, s’il est mis en œuvre, devrait permettre de poser le débat sur les problèmes que l’on peut rencontrer à l’école et de chercher des solutions palliatives, car la démarche s’appuiera sur une participation interactive des groupes cibles.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire
