Situé entre le camp militaire et le nouveau CSRéf, avec sa cour très large d’environ 200 m2, le lycée public de Ménaka contient 4 blocs de plusieurs salles de classes, une bibliothèque, un laboratoire, une direction, un château d’eau fonctionnel avec une source d’alimentation solaire autonome en plus d’un puits à grand diamètre, une infirmerie, un terrain de football, de basket, de handball et du tennis, un logement pour le gardien et pour l’administration, des latrines et une salle d’informatique.
Crée entre 2009 et 2010, le lycée public de Ménaka est l’un des plus beaux lycées du Mali, une beauté défigurée depuis les événements de 2012 mais qu’il faudrait remette à sa place.
C’est dans cette optique qu’un natif de la région, Moussa Ag Acharatman et son grand frère Lahaji Ag Gamou, à travers son ONG Adpen (Association pour le développement et la protection de l’environnement au Nord ), en partenariat avec Ara Pacis Initiatives for Peace et le gouvernement italien, nous a ramené en 2009-2010 pour nous permettre encore d’admirer l’unique lycée de la région (le lycée public de Ménaka).
Selon les travailleurs sur place, tous les travaux sont finis. Il reste juste à monter quelques portes.
Ce travail de réhabilitation est donc évalué à 98%.
Parmi les grands travaux de réhabilitation effectués, on a celui du château qui a été réhabilité, l’électrification de toutes les salles et logements, mettre des nouvelles portes, carrelage de la bibliothèque et certains bâtiments, les peindre, ensuite des nouveaux plafonds et ventilateurs ont été aussi réhabilités.
Bref, tout est retouché pour que ce lycée soit encore joli comme avant.
Il sera donc totalement réhabilité et équipé avant l’ouverture de l’école, notamment la salle informatique, les locaux de l’administration.
ce joyau n’attendra alors que des enseignants pour permettre le développement de la région de Ménaka car, l’éducation a un immense pouvoir de transformation.
Il est important de rappeler que ce travail de réhabilitation du lycée et celui du CSRéf ont été réalisés par des entreprises locales.
Sidi Mohamed Ag Abdoulaye
Source: Soleil Hebdo
