Le dépôt de transit d’ordures constitue un casse-tête pour les charretiers. L’un d’eux invite les autorités communales à trouver une solution urgente.Charrettes, tricycles, brouettes sont visibles devant le portail du dépôt de transit d’ordures de Médine. Sous une chaleur accablante, vendeuses de jus, d’eau et charretiers cherchent à se frayer un chemin. L’odeur incommode les passants. Pour les charretiers le dépôt n’a jamais atteint un tel niveau d’encombrement.
Moussa est originaire de Bandiagara. Il vit de ce métier à Bamako et envoie de l’argent à sa famille établie au village. Charretier depuis son arrivée dans la capitale en 2007, Moussa et ses camarades font face à une difficulté : l’encombrement du dépôt qui bloque l’accès aux charretiers.Les acteurs ne jouent pas franc jeu dans cette affaire, affirme-t-il d’une voix autoritaire. Le site est devenu un dépôt d’ordures pour plusieurs communes en dehors de la Commune II. Ce que les charretiers qualifient « d’insupportable ».
Ozone indexé
Une altercation récurrente existe entre Ozone et les charretiers sur la question. Les charretiers accusent la société marocaine.La société de nettoyage Ozone-Mali n’est pas très active sur le terrain, ce qui, selon eux, fait que les ordures sont chaque fois amoncelées au dépôt de transit de Médine en Commune II, avait écrit nos confères de la sirène sur le sujet.
Par contre, les employés de terrain d’Ozone évoquent une « indiscipline » avérée de la part des mêmes charretiers dans l’accomplissement de leur tâche, selon notre confrère « La Sirène ».Les habitants craignent la dégradation du site à l’approche de l’hivernage, souvent source de maladies.
Yehia Mahmoud