Rien n’est sûr pour la participation de l’opposition au second tour de l’élection présidentielle prévu ce dimanche. Elle exige entre autres un recomptage des voix, la publication des résultats du 1er tour bureau de vote par bureau de vote, la démission du ministre de l’Administration territoriale et la publication de la liste exhaustive des localités et des bureaux de vote dans lesquels le scrutin n’a pas pu se tenir et du nombre d’inscrits concernés ». « Si ces conditions ne sont pas remplies, nous nous assumerons collectivement », a confié Me Mountaga Tall au micro de nos confrères de Deutsche Welle.
La participation de l’opposition au second tour de l’élection présidentielle prévu ce dimanche est de plus en plus incertaine. Elle exige entre autres un recomptage des voix, la publication des résultats du 1er tour de l’élection présidentielle, bureau de vote par bureau de vote ; la démission du ministre de l’Administration territoriale et la publication de la liste exhaustive des localités et des bureaux de vote dans lesquels le scrutin n’a pas pu se tenir et du nombre d’inscrits concernés ». « Si ces conditions ne sont pas remplies, nous nous assumerons collectivement », a confié Me Mountaga Tall au micro de nos confrères de Deutsche Welle.
A nos confrères de Deutsche Welle, l’ancien ministre Choguel Kokalla Maïga, candidat du MPR (Mouvement patriotique pour le renouveau) à l’élection présidentielle du 29 juillet et également membre du collectif, a souligné que ces réclamations sont plus que légitimes.
« Lorsqu’on nous dit qu’on a centralisé les résultats au niveau du cercle, ça veut dire que ça été centralisé au niveau de la commune, quand c’est centralisé au niveau de la commune ça veut dire qu’on a la liste des bureaux de vote dans lesquels on a centralisé. Quand il y a litige, c’est normal qu’on parte à la source pour demander de sortir les bureaux qui ont conduit à la centralisation au niveau de la commune, du cercle et de la région. »
Pour Me Mountaga Tall, candidat de l’UMA (Unis pour le Mali), ces revendications sont des préalables à leur participation ou non à un second tour : « Si ces conditions ne sont pas remplies, nous nous assumerons collectivement. Alors on va plus loin : irez-vous au deuxième tour ? Mais si ces conditions ne sont pas réunies, pour nous, il n’y a pas de second tour, il n’y a rien. »
Les résultats définitifs que doit proclamer aujourd’hui la Cour constitutionnelle seront déterminants pour la suite du processus électoral.
Nabila Sogoba