Porte-parole de PASTEF, Me Abdoulaye Tall était l’invité de l’émission Faram Facce de la TFM, hier. Au micro de Pape Ngagne Ndiaye, l’avocat de Ousmane Sonko a abordé, notamment, les deux rendez-vous coup sur coup de Ousmane Sonko avec la justice, les 08 et 16 mai 2023 contre Mame Mbaye Niang et Adji Sarr, avec leurs implications.
« Savez-vous ce que nous sommes prêts à accepter, c’est la volonté divine. Mais le verdict auquel on s’attend, c’est que Macky Sall ne sera pas de la partie et Ousmane Sonko sera candidat », répond sèchement Me Abdoulaye Tall, qui n’a pas voulu tourner autour du pot à cette question de Pape Ngagne Ndiaye : »
Etes vous prêts à accepter une condamnation définitive de Sonko à 3 mois avec sursis ou à une amende de 200 000 FCfa ? » Etant entendu que la réalisation de l’une de ces deux hypothèse priverait le leader de PASTEF de la Présidentielle de 2024.
Mais le porte-parole de PASTEF se veut serein. « Pourquoi n’envisagez-vous pas l’éventualité que Ousmane Sonko soit relaxé en appel ? Pourtant, Ousmane Sonko était visé par trois infractions, mais il a été relaxé pour les deux.
» Sa conviction : « Ousmane Sonko n’a jamais diffamé. Et, inch Allah, ce que nous avons fait pour qu’il soit relaxé des infractions d’injures publiques et de faux et usage de faux, il sera relaxé pour le fait de diffamation. » Et d’insister : « Macky Sall ne sera pas candidat. C’est Ousmane Sonko qui sera candidat. Et, inch Allah, si Dieu dit oui et le peuple dit oui, il sera le prochain président de la République. »
« …Ousmane Sonko attend tout »
Les écueils restent pour le moment les procès du 08 mai contre Mame Mbaye Niang et 16 contre Adji Sarr. « Pour savoir si on ira répondre ou pas, qu’on respecte d’abord les formalités. Avant d’évoquer l’aboutissement, parlons d’abord de procédure. Si elle est respectée, Ousmane Sonko décidera », laisse entendre Me Tall, qui affirme qu’il est prêt à faire face à ces deux accusations.
« Ousmane Sonko attend tout. Qui peut le plus peut le moyen. Il faut quand même qu’on respecte les droits de l’individu. C’est-à-dire, si Ousmane Sonko doit aller répondre au tribunal, c’est la loi qui a défini la procédure. »
Avant d’annoncer la couleur : « Si on devait aller en procès, j’enlèverais mon costume de porte-parole et de militant du PASTEF. J’enfilerais ma robe d’avocat pour venir assurer sa défense. Cela est important parce que je viendrais l’assister. Et, si je viens assurer sa défense, c’est par rapport à son système de défense qu’il a déjà déroulé sur lequel je devrais m’aligner conformément à nos textes. C’est pourquoi je vous ai dit, si ce procès aura lieu ou pas, s’il a reçu la convocation ou pas, c’est à Ousmane Sonko de prendre sa décision », lâche-t-il.