Approché par nos soins, le 1er Vice-président du parti, et non moins ministre du Travail et de la Fonction Publique, nous a clairement dit: «Je ne suis pas candidat. Il n’y a qu’une seule candidature, celle de Soumaïla Cissé. Elle sera certainement plébiscitée au cours de la conférence d’investiture, projetée pour le 18 septembre. L’URD sera derrière son candidat. Nous nous battrons avec intelligence et, surtout, avec un esprit démocratique, pour faire comprendre aux Maliens notre programme et les qualités qu’incarne notre candidat afin de le hisser à la présidence du pays».
Interrogé sur ses rapports avec Soumaïla Cissé, que d’aucuns trouvent exécrables, Me Berthé s’est dit étonné de la qualification de leur relation. Avant de préciser: «Les rapports que j’entretiens depuis fort longtemps avec Soumaïla Cissé sont ceux d’un ainé. Il est l’ami de mon grand frère. Et, Dieu faisant bien les choses, politiquement nous nous sommes retrouvés. Nous avons créé ensemble l’URD. Nous nous battons tous les jours pour son implantation dans le Mali réel. Aujourd’hui, grâce à l’effort de tous les cadres et militants du parti, l’URD est incontestablement l’une des formations politiques les mieux implantées sur le territoire national».
Me Abdoul Wahab Berthé d’ajouter: «Nous sommes sereins. Nous sommes des hommes avertis et aguerris, les ragots qu’on colporte sur nous ne nous détournerons jamais de notre chemin, de notre vision et de notre ambition pour le Mali».
A la question de savoir s’il était un homme d’ATT ou de Soumaïla Cissé, il a répondu en ces termes: «Qui n’est pas un homme d’ATT? Nous sommes en mission du parti auprès d’ATT. Nous sommes là pour accompagner ATT dans la noble et délicate mission que le peuple malien lui a confiée. Nous sommes comptables de son bilan et nous en sommes fiers. Mon parti, l’URD, se reconnait très bien dans tout ce que le Président de la République a fait dans l’intérêt supérieur de la Nation. Nous sommes des gens loyaux. Et nous continuons à accompagner ATT pour qu’ensemble nous puissions terminer en beauté, dans le calme, la paix, son second mandat. Lequel sera sanctionné, je l’espère, par des élections libres et transparentes, acceptées par toutes les parties. A l’URD, aussi bien qu’au sein du gouvernement, nous nous attèlerons à cette tâche».
Chahana Takiou
Le 22 Septembre 25/08/2011