Ce nouveau séjour en France doit durer une semaine à dix jours pour « des examens et des compléments d’analyses et de radios suivant un rendez-vous préalablement fixé par les médecins », a lui-même annoncé Ould Abdel Aziz jeudi soir au cours d’une conférence de presse à Nouakchott.
Le chef de l’Etat mauritanien avait alors assuré être en « bonne santé » après avoir subi deux opérations chirurgicales à l’hôpital militaire de Percy-Clamart, dans la banlieue de Paris, où il avait été admis le 14 octobre, après une première intervention la veille à Nouakchott, juste après avoir été blessé.
Il était rentré le 24 novembre de France après quarante jours de soins et de convalescence.
Selon la version officielle, de retour d’une visite en province, son véhicule avait essuyé « par erreur », les tirs d’un soldat de l’armée mauritanienne en patrouille à une quarantaine de kilomètres de la capitale.
La Coordination de l’opposition démocratique (COD, une dizaine de partis) a publié jeudi soir un communiqué exigeant une commission d’enquête indépendante sur l’incident du 13 octobre.
La COD, qui conteste la légitimité du président Aziz et réclame son départ du pouvoir, avait, durant son premier séjour médical en France, organisé plusieurs manifestations pour dénoncer un « vide juridique et politique ».
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