Le mardi 1er janvier 2019, 37 civils peuls ont été tués dans le village de Kolongo, situé dans le cercle de Bankass. Ce massacre a provoqué de vives réactions de la part de plusieurs pays engagés dans la lutte contre le terrorisme aux côtés du Mali.
Le mardi 1er janvier 2019, les Maliens découvraient, avec horreur, le massacre de 37 civils peuls perpétrés, aux environs de 5 h du matin dans le village de Kolongo situé dans le cercle de Bankass, par des hommes habillés en chasseurs traditionnels communément appelés dozos.
En plus de la condamnation unanime de la classe politique et de la société civile malienne, cette énième tuerie de civils au centre du Mali a provoqué de vives réactions de plusieurs pays engagés dans la lutte contre le terrorisme aux côtés de notre pays. Ces pays, avec à leur tête la France, ont mis d’énormes pressions sur les autorités maliennes pour qu’elles prennent des mesures fortes et immédiates poussant ainsi le gouvernement à déployer rapidement des forces armées dans la zone. Ce qui a permis l’arrestation d’une trentaine de suspects par les forces armées du Mali.
Pour rassurer davantage les alliés, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, s’est rendu le vendredi 4 janvier 2019, dans le village de Kolongo sur les lieux de cette barbarie humaine que rien ne pourra justifier. Sur place, IBK a présenté les condoléances de la nation aux familles des victimes. Après cette visite du chef suprême des armées, tout doit être mis en uvre pour qu’une telle atrocité ne se reproduise dans notre pays.
En effet, il est urgent que le gouvernement du Mali mette fin à ces massacres de civils au centre du pays qui heurtent la conscience humaine au risque de devenir un allié embarrassant pour les forces partenaires engagées à ses côtés dans la lutte contre le terrorisme.
Abdrahamane Diamouténé
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