Mariétou Mariette Dicko, présidente du projet culturel «MADI», Mode arts Développement International, est une Malienne qui se bat pour la transformation du coton sur place. Nous rencontrons aujourd’hui une femme qui se trouve à la jonction de la création artistique, la promotion de l’artisanat textile, la valorisation du patrimoine culturel et la lutte contre la pauvreté. Après une carrière de près de 30 ans au service des Nations unies (l’Unicef et l’Unesco), Mariétou Mariette Dicko retrouve sa vocation première : créatrice de mode.
Quelle a été votre dernière exposition à Paris ?
C’était au siège de l’Unesco à Paris à la faveur de la Semaine Africaine.
Comment avez-vous vécu cette expérience ?
C’était avant tout pour représenter et défendre les couleurs de mon pays, le Mali. L’exposition s’est très bien passée. Les participants en ont tiré une bonne image du Mali et de ses étoffes à travers mes différentes collections. Des créations très bien cousues et dans des styles variés. La décoration de l’espace Mali était faite avec des étoffes en bogolan.
Qu’est-ce que vous présentez de neuf pour les hommes et femmes ?
J’ai présenté mes trois styles Moderne-Tradi/moderne irradiation dans les 5 étoffes du Mali en coton pour hommes et femmes. Aussi beaucoup d’étoffes de décoration d’intérieur.
Quelle sera votre prochaine exposition ou activité phare ?
J’expose pour Handicapés Sans Frontière en France les 18-19 juin. Une association panafricaine en France.
Avez-votre une boutique à Bamako ?
J’ai ma boutique au siège de l’ACI, Avenue du Mali à Hamdallaye ACI 2000. J’ai une maison de couture à la cité UNICEF.
Quel est votre message pour les Maliens ?
Consommez au maximum malien en vêtements pour aider au développement de la transformation du coton.
Propos recueillis par Kassim TRAORE
LE REPORTER
