Un appel en faveur des Maliens de l’extérieur a été lancé, le vendredi 30 décembre 2016 à la Maison des Jeunes de Bamako, lors d’une conférence de presse par la coalition des associations unies pour la stabilité et l’émergence du Mali dénommée : » CAUSE-Mali « . Cette mobilisation a pour but de venir au secours des Maliens de l’extérieur faisant objet de l’application d’un certain « accord de réadmission » signé entre l’Etat malien et l’Union Européenne.
Face à la ressente polémique née de l’application du document en question, entre les autorités maliennes et l’union européenne sur la signature d’un éventuel accord de réadmission, « Cause-Mali » Mali a dit son mot.
Selon le porte-parole de » CAUSE-Mali « , Sékou Cissé, l’objectif de cette protestation n’est de savoir s’il y a eu ou non un accord signé entre le gouvernement et l’UE mais d’opposer un refus aux multiples cas de refoulements de nos compatriotes entrepris l’union européenne. Le mouvement invite la société civile malienne et la classe politique à faire front commun pour que l’UE arrête le rapatriement de nos compatriotes au profit de leur régularisation. « C’est à ce seul prix que nous parviendrons à relever le défi du non-retour des compatriotes « , estiment les membres de la coalition.
La coalition envisage courant janvier 2017 de rencontrer l’UE, de faire des sit-in, d’organiser une marche pacifique sur le siège de l’UE ainsi que de surveiller les vols provenant d’Europe pour vérifier si oui ou non il y a à bord des expulsés maliens.
Djiguiba Sanogo, coordinateur de « Cause Mali « , explique que sa plateforme, créée en 2012 suite au Coup d’Etat, et faisant partie d’une coalition des associations unies pour la stabilité et l’émergence du Mali, s’est toujours prononcé sur les questions d’intérêt national. Il ajoute que, conformément à ses missions, son organisation « ne peut rester muette sur la question de la réadmission des Maliens que l’UE veut imposer à notre gouvernement D’ANNEE
L’Anaser a joué sa partition
Pour minimiser les cas d’accidents lors de la fête de fin d’année, le directeur général de l’Agence nationale de la Sécurité routière a dirigé une vaste opération de fouilles de véhicules la nuit du 31 décembre 2016 dernier. Cette opération a concerné tous les véhicules descendant du Pont des Martyrs en passant devant le Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ.
Sous l’instruction du ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière, Mamadou S Konaté et collaborateurs, appuyés par un impressionnant dispositif policier a pu mener une opération de préservation d’accident de la route la nuit de la fête du Réveillon. L’opération qui a pu réduire le risque d’accidents a également engendré une nette fluidité de la circulation au cours d’une soirée traditionnellement animée et généralement marquée par des scènes d’excès dans tout (vitesse, alcool, manifestation de joie…).
Aux dires du directeur, l’opération a également permis de limiter les accidents liés à l’usage du téléphone au volant, aux supports à trois, à l’abus d’alcool par des jeunes…
L’incidence de cette opération était du coup plus perceptible. Selon le sergent-chef Bakary Keita de la Section moto, aucun accident n’a été signalé jusqu’au moment où nous l’avons contacté. Il a invité la population aux respects du code de la route et à une plus grande vigilance, pour éviter les accidents.
Le taux d’accidents enregistrés la nuit du 31 décembre est devenu plus bas que celui de l’année précédente. Appréciant cette opération, commanditée par son ministre de tutelle, le DG de l’Anaser a également appelé les usagers à intégrer les bonnes pratiques dans la circulation dans leur habitude. Il attend d’ailleurs tout mettre en œuvre pour que 2017 soit une année moins perturbée par des accidents de la route.
Adama Diabaté
Stagiaire
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