MARCHES DE LA CAPITALE Démolition des kiosques : le Parena exige « un dialogue franc » avec les vrais acteurs

Dans une déclaration rendue publique mercredi, le parti d’opposition, Parena, s’est dit « préoccupé par la tournure prise par l’opération en cours d’assainissement de la capitale.
Effectuée à coup de Bulldozer, cette opération a entraîné la démolition des kiosques et étals des commerçants détaillants et de petits vendeurs à la recherche de leur pitance quotidienne pour nourrir leurs familles ».
Le parti de Tiébilé Dramé rappelle que « si l’assainissement de la capitale est nécessaire, force est de reconnaître que l’opération a souffert d’un déficit de concertation qui a conduit aux violences des 30 juillet et 1er août.
En outre, la période choisie (la saison des pluies) n’est guère indiquée pour des démolitions-déguerpissements ».
Il « invite les autorités du district de Bamako (gouverneur et maires) à instaurer un dialogue franc avec les vrais acteurs des marchés.
Outre la Chambre de commerce et d’Industrie et le Conseil national du patronat, le Parena souligne l’importance d’associer le Synacodem, la Coordination des commerçants détaillants et les associations et collectifs des marchés de Bamako aux concertations en vue de trouver une issue heureuse à cette crise ».
En attendant, le Parena invite « le gouvernement à ordonner l’arrêt immédiat de l’opération de démolition des kiosques et étals des marchés de Bamako en attendant l’issue du dialogue avec les associations de commerçants détaillants ».
Le parti du Bélier blanc ajoute que « pour calmer les esprits, le gouvernement doit s’engager, sans délai, à indemniser les victimes des démolitions du 30 juillet ».
Maliki