Berlin en Allemagne a été le point de départ du périple de 72 h de l’ancien Premier ministre Moussa Mara qui a des rencontres avec des officiels allemands. A l’invitation de la Fondation Friedrich Ebert, Moussa Mara a eu des échanges avec plusieurs responsables de la structure et diverses personnalités de la RFA. Comme on pouvait s’y attendre, les sujets qui ont alimenté les débats étaient focalisés sur la crise malienne, l’accord d’Alger, la bonne gouvernance, la réconciliation nationale et la sécurité.
Dès le premier jour, l’ancien chef du gouvernement et le directeur du département Afrique du club politique Manfred Öhm se sont retrouvés à huis clos au cours du duquel les grandes lignes de l’accord d’Alger ont été décortiquées. Selon Mara, le document pourrait constituer une bonne base pour la paix. Suivra un autre entretien au bureau de Transparency International où il a discuté du thème de la transparente et de la gouvernance.
L’ancien Premier ministre Moussa Mara n’a pas manqué de disséquer l’accord et de présenter les aspects qui révèlent un caractère révolutionnaire. Au cours de cette rencontre, M. Mara a eu comme interlocuteurs Miklos Marschall, secrétaire général adjoint de l’agence, et Peter Conze, membre du directoire.
Le séjour de Moussa Mara à Berlin a été mis à profit pour rencontrer la communauté malienne. Des sujets relatifs au rôle des Maliens de l’étranger ont été abordés tout comme l’accord de paix. Moussa Mara les a exhortés à se faire leur propre opinion du document en le lisant, ce qui échappe à de nombreux Maliens qui le critiquent.
Le 26 mars, Moussa Mara a eu des entrevues avec Niels Annen, député fédéral et porte-parole des affaires étrangères du groupe politique du SPD au Parlement fédéral et d’autres parlementaires fédéraux comme Matthias Bartke, Dagmar Freitag, Thomas Hitschler, Dirk Vöpel, Gabi Weber et Bianca Lacatusu, responsable de la coordination de la politique en faveur des pays en voie de développement.
Selon nos sources, avec ces députés, il a été question de renforcer la capacité des autorités maliennes à conduire la paix et à cristalliser la confiance des partenaires. Mara résumera le refus de certains groupes à signer l’accord par une perte de pouvoir en période de paix qui mettra la lumière et certainement un terme aux trafics en tout genre qui font la fortune des groupes rebelles affiliés aux terroristes.
Alpha Mahamane Cissé
Source: L’Indicateur Du Renouveau