Motif de cette débandade? Le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique Occidentale (MUJAO) aurait lancé un ultimatum de trois jours à ce groupe de personnes, afin qu’il quitte la zone d’Ansongo où il se trouvait.
Contacté par téléphone, un membre du MUJAO nous a confirmé l’information: «nous leur avons demandé d’évacuer tout simplement les lieux, car ce sont des gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent. Nous n’avons jamais demandé la partition du Mali et nous n’en voulons pas. La Charia que nous demandons aux Maliens de respecter un fait de Dieu. Le MNLA, par contre, veut diviser le Mali. S’il ne respecte pas nos directives, nous allons leur donner une leçon plus grande que celle de Gao».
A en croire les dernières nouvelles, que nous avons reçues hier mercredi 11 juillet à la mi-journée, le Colonel Assalat et sa suite seraient prêt à remettre leurs armes aux autorités nigériennes et à demander un asile politique. Triste sort pour cet officier et pour le MNLA, qui, comme nous l’annoncions dans l’un de nos précédents articles, est en totale déliquescence. Après le repli tactique, ce sont les demandes d’asile qui vont pleuvoir. Il reste à savoir si le Niger, la Mauritanie et, surtout, le Burkina Faso, où se trouvent le gros des membres du MNLA et des réfugiés maliens, accepteront d’offrir à ces bandits un refuge. A suivre
Paul Mben
22 Septembre