La coalition d’opposants maliens « exige plus que jamais » la démission du président IBK, indique-t-elle mardi dans un communiqué. Cette réaction survient au lendemain de l’adoption d’un plan de sortie de crise au Mali lors d’un sommet entre dirigeants des pays ouest-africains. Ce plan prévoit notamment le maintien au pouvoir du président.
La coalition d’opposants au Mali, le Mouvement du 5-Juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), a rejeté mardi 28 juillet le plan de sortie de crise adopté la veille par les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest, estimant qu’il ne « correspond[ait] aucunement aux attentes » des Maliens, et réitéré son exigence d’une démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Le M5-RFP « exige plus que jamais la démission de M. Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime », exprime-t-il dans ce communiqué signé de l’un de ses dirigeants, Choguel Maïga.
Cette coalition hétéroclite d’opposants politiques, de chefs religieux et de membres de la société civile a ainsi « appris avec étonnement les conclusions du sommet extraordinaire » de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), « lequel continue de ramener la crise sociopolitique au Mali à un simple contentieux électoral du deuxième tour du scrutin législatif [de mars-avril] », indique le mouvement dans un communiqué reçu mardi par l’AFP.