Le 26 Mai 2021, le conseil de sécurité des nations Unies, s’est réunie au sujet du Mali, à la demande du président français Emmanuel Macron qui avait qualifié de coup d’État l’arrestation des autorités civiles de la transition par le colonel Assimi Goita, Vice-Président de ladite transition.
Le président français avait notamment appelé à des sanctions ciblées contre les éléments de l’ex-junte du Comité national pour le salut du peuple (CNSP).
Comme on devait s’y attendre, le Conseil de sécurité a fermement condamné à l’inhumanité, l’éviction des autorités civiles par les militaires et a appelé « à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les responsables détenus » et exhorte « les éléments des forces de défense et de sécurité à regagner leurs casernes sans délai ». Il réclame une « reprise immédiate » de la transition menée par les civils au Mali avec des élections « dans le délai de 18 mois établi conformément à la charte de transition », ajoute le document.
Toutefois, le conseil de sécurité ne qualifie pas de coup de d’État, l’arrestation des autorités civiles de la transition, ni ne prévoit des sanctions.
Rappelons que ce coup de force contre les anciennes autorités civiles de la transition à savoir le Président Bah N’Daw, et le Premier Ministre Moctar Ouane, fait suite à celui du 18 Aout 2020, contre le Président Ibrahim Boubacar Keita sous fond de contestation politique.
La rédaction
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