La levée des mandats d’arrêt internationaux contre les quatre responsables de la rébellion touarègue est un nouveau geste d’apaisement de la part du gouvernement malien. Parmi les personnes désormais non poursuivies, deux candidats à la députation : Hamada Ag Bibi, qui se présente à Abeïbara dans la région de Kidal et Alghabass Ag Intalla, en lice dans la ville de Kidal.
Tous les deux sont membres du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), un groupe armé touareg présent à Kidal aux côtés d’un autre mouvement, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
L’information est rendue publique au moment où plusieurs groupes armés du nord du Mali, dont ceux dirigés par les touaregs, sont présents à Bamako. Objectif : faire le point sur les accords de paix de Ouagadougou.
Les officiels maliens commencent par taper du poing sur la table pour obtenir deux choses dans l’urgence : à Kidal, que les rebelles touaregs quittent les locaux du gouvernorat qu’ils occupent, au moment où le gouverneur de la région lui-même a été obligé de s’installer dans la mairie de la ville. Ensuite, l’Etat malien veut avoir le contrôle de la radio d’Etat de Kidal. Elle est actuellement gérée par les rebelles touaregs qui diffusent des nouvelles à leur gloire.
RFI 2013-10-27 18:03:17