Nous appelons également les groupes rebelles armés à engager un dialogue avec les dirigeants civils à Bamako pour trouver une solution pacifique qui mène à des élections nationales, a ajouté la porte-parole.
Une junte militaire, commandée par le capitaine Amadou Haya Sanogo, a renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré, lui reprochant son incompétence pour contrer les rebelles touaregs et des groupes islamistes opérant dans le Nord.
Profitant du putsch à Bamako, rebelles touareg, militants islamistes, et des supplétifs du régime libyen rentrés au pays lourdement armés après la chute de Mouammar Kadhafi en août 2011, ont conquis en trois jours les trois capitales du Nord, Kidal, Gao (Nord-Est) et Tombouctou (Nord-Ouest).
Washington soutient le rôle joué par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour résoudre la crise et appelle le capitaine Sanogo et ses partisans à libérer le Mali de leur emprise illégitime, a ajouté Mme Nuland.
Les Etats-Unis, qui ont déjà suspendu plusieurs dizaines de millions de dollars d’aide au Mali, hors assistance humanitaire, étudient d’autres moyens de pression pour peser sur le capitaine Sanogo, a dit la porte-parole.
Elle a précisé que les sanctions adoptées mardi par l’Union africaine (UA) contre les membres de la junte étaient le genre de choses que les Etats-Unis considéraient.
(©AFP / 03 avril 2012 20h20)