Les pharmaciens titulaires des structures de santé privées ont décidé de suspendre à partir du 13 septembre prochain jusqu’à nouvel ordre, le service de l’Assurance maladie obligatoire (Amo) dans toutes les officines de pharmacies et laboratoires d’analyses biomédicales privés sur toute l’étendue du territoire national.
L’information a été rendue publique le 31 août dans un communiqué du Syndicat national des pharmaciens du Mali (Synapharm).
L’objectif de ce mot d’ordre est de réclamer le paiement des factures échues de l’Amo depuis trois mois et de dénoncer le refus de la tenue d’une réunion paritaire avec la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) et ses organismes gestionnaires délégués (OGD).
Joint au téléphone, le secrétaire aux finances du Bureau exécutif national de la Synapharm, Dr Brahima Diarra, a expliqué que la réunion paritaire qui est rotatoire se tient chaque mois entre l’Ordre des pharmaciens et la Canam.
Il a déploré que cette réunion avec la Canam ne se tient plus depuis longtemps.
C’est pourquoi, a-t-il justifié, son syndicat a demandé la tenue d’une réunion paritaire d’urgence pour pallier ce problème.
Choisi qui n’a pas été accepté par le directeur général de la Canam, a regretté le pharmacien.
Par ailleurs, le syndicaliste a expliqué que les officines de pharmacies et laboratoires d’analyses biomédicales privés ont de la peine à prendre en charge les malades pour raison de stock en médicaments et en réactifs.
Dr Brahima Diarra a salué la solidarité des pharmaciens et des détenteurs des laboratoires biomédicales face à cette situation.
Au lendemain du communiqué du Synapharm, la Canam a fait savoir qu’elle suit avec intérêt le règlement des factures des prestataires de soins en général et des officines de pharmacie privées en particulier.
Son directeur général, le médecin général de brigade, Boubacar Dembéle, a donné l’assurance aux assurés de la continuité du service Amo dans toutes les officines de pharmacie, les structures sanitaires et les laboratoires d’analyses biomédicales sur toute l’étendue du territoire.
M. DIAWARA
Source: L’Essormali