La situation au Mali était au cœur d’une nouvelle réunion au Conseil de sécurité, à New York. Dans son rapport trimestriel, le secrétaire général de l’ONU appelle aussi au respect de l’accord d’Alger, qui serait, selon lui, dans l’impasse.
Face au Conseil de sécurité, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Mali détaille les difficultés toujours nombreuses pour les forces de sécurité maliennes et la Minusma, la mission de l’ONU au Mali.
Mais dans ce nouveau rapport, c’est surtout le processus de paix qui inquiète, selon El-Ghassim Wane : « La paralysie des discussions, depuis décembre, attise les tensions et provoque des inquiétudes quant à la viabilité du processus de paix. J’espère vraiment que les différentes parties vont étudier les propositions et seront prêtes au compromis pour arriver à une stabilité et une paix durables. »
Autre source d’inquiétude, selon le rapport du secrétaire général : le report du référendum constitutionnel. Un sentiment partagé par d’autres membres du Conseil de sécurité qui ont appelé au respect des délais pour la tenue d’élections libres et un retour du pouvoir aux mains des civils.
Un appel auquel le représentant du Mali a répondu en réaffirmant l’engagement des autorités maliennes dans le processus démocratique.
Cette réunion a par ailleurs donné lieu à un échange quelque peu tendu entre le représentant du Mali et l’ambassadeur de France au sujet des violations des droits de l’homme au Mali.