On continuera (les discussions) dans les heures qui suivent, a-t-il ajouté.
Une source militaire dans l’entourage du capitaine Sanogo a affirmé à l’AFP que l’ex-junte adhère aux décisions de la Cédéao concernant la transition au Mali.
De ce fait, Dioncounda Traoré, qui a prêté serment le 12 avril comme chef de l’Etat par intérim pour, selon la Constitution, une période de 40 jours (soit jusqu’au 22 mai), va rester au pouvoir pour diriger la transition et les discussions vont se poursuivre concernant les mesures d’accompagnement, a dit cette source militaire sous couvert d’anonymat.
Le ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, un des trois médiateurs de la Cédéao dépêchés samedi à Bamako, a confirmé cette adhésion des putschistes à l’issue de leurs premiers pourparlers.
Le capitaine Sanogo et les membres du CNRDRE (ex-junte) adhèrent aux dispositions que les chefs d’Etat de la Cédéao ont prises pour accompagner le processus de transition. (…) Les discussions se sont bien passées. Nous continuerons à nous consulter, mais d’ores et déjà, je peux vous dire que nous sommes parvenus à une convergence de vues, a affirmé M. Bassolé.
Nous avons un certains nombre (de mesures) d’accompagnement à mettre au point et nous resterons à Bamako le temps nécessaire, a poursuivi le ministre burkinabè.
(©AFP / 20 mai 2012 01h56)