MALI : Le gouvernement promet d’intégrer les richesses minières dans la quête de stabilité du pays

Le Mali va intégrer ses richesses minières dans la «recherche globale» de sa
stabilité, a assuré vendredi sur les réseaux sociaux le ministre des Mines, Amadou
Keïta. Intervenant lors d’une session ordinaire du Conseil économique, social,
environnemental et culturel (CESEC) consacré au secteur minier national, il a
déclaré que «la découverte de nouveaux indices (géologiques) ne doit pas être
perçue comme un simple rapport à l’investissement minier. Aujourd’hui, c’est un
enjeu géopolitique et géostratégique que le Mali a l’obligation d’intégrer dans sa
recherche globale de stabilité».
«Les minéraux dits stratégiques ou critiques battent les cartes des relations
internationales et des rapports de force», a souligné M. Keïta, ajoutant que le Mali,
«riche de terres rares et d’autres substances stratégiques, est aujourd’hui en
capacité de développer ces indices, en déterminant les réserves et se positionner
comme un acteur du marché mondial».
Basée depuis plus d’une trentaine d’années sur l’or, l’exploitation minière est en train
de se diversifier au Mali comme en témoignent l’ouverture, le 15 décembre dernier,
d’une mine de lithium à Gouloumina (sud) et les recherches pétrolières, s’est-il
réjouit, soulignant toutefois que cette politique de diversification des ressources
rencontrait d’”énormes défis” liés à l’investissement. L’exploitation minière représente
environ 10 % du PIB malien et 22 % des revenus publics du Mali, avec l’or
représentant 80 % des exportations, selon l’Initiative pour la transparence dans les
industries extractives (ITIE).
(Xinhua)

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