« Les membres du Conseil de sécurité ont fermement condamné l’arrestation du Président de la Transition, du Premier ministre et d’autres responsables par des éléments des forces de défense et de sécurité au Mali le 24 mai 2021 », annonce un communiqué du Conseil de sécurité publié à l’issue d’une session spéciale consacrée à la situation au Mali, cité par l’Agence de presse Anadolu.
Selon la même source, les membres du Conseil ont appelé « à la libération sûre, immédiate et inconditionnelle de tous les responsables détenus et ont exhorté les éléments des forces de défense et de sécurité à regagner leurs casernes sans délai ».
Réaffirmant « leur soutien à la transition menée par des civils au Mal », les membres du Conseil ont appelé à « la reprise immédiate » de cette transition « conduisant à des élections et à l’ordre constitutionnel dans le délai de 18 mois établi, conformément à la charte de la transition ».
Les membres du Conseil ont affirmé, selon le communiqué, « qu’imposer un changement de direction de transition par la force, y compris par des démissions forcées, était inacceptable », exprimant leur préoccupation quant au « risque d’impact négatif » de la situation « sur les efforts en cours pour lutter contre le terrorisme, mettre en œuvre l’Accord sur la paix et la réconciliation au Mali et stabiliser le centre du Mali ».
Tout en réitérant leur soutien à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), pour qu’elle continue de s’acquitter de son mandat, « les membres du Conseil ont réitéré leur détermination à continuer de suivre de près la situation au Mali ».
S. SIDIBÉ
Source: L’Essormali