Au Mali, le chef-terroriste du centre du Mali a été tué lors d’une opération militaire conjointe de l’armée malienne et des soldats français la force Barkhane, dans le centre du pays. C’est le ministère malien de la Défense qui l’a affirmé samedi 24 novembre. Hamadoun Kouffa aurait été, dans un premier temps, grièvement blessé avant de mourir, toujours selon les informations fournies par l’armée malienne.
L’état-major de l’armée malienne est catégorique. Il affirme que Hamadoun Kouffa « a été tué ». Le prédicateur radical est mort lors de la destruction de sa base militaire, située dans le Macina, dans le centre du Mali.
« Quelques dizaines d’autres jihadistes ont trouvé la mort », rapporte également l’armée malienne.
Selon un haut gradé, le raid des forces spéciales françaises est le résultat de l’opération coordonnée par les forces armées maliennes et les forces françaises. « Depuis des mois, un travail précieux de renseignements, de collecte d’informations a été mené sur le terrain », explique le général Cissé.
Ce qui aurait été déterminant, c’est même l’infiltration du groupe jihadiste par le renseignement militaire malien. Ce va-et-vient aura été surveillé mais surtout, l’endroit considéré comme sa base identifié. « Les informations ont été partagées avec les partenaires sur le terrain, Barkhane, mais également des forces de sécurité d’autres pays amis », ajoute ce haut gradé.
Pour Bamako, c’est donc sans surprise que le raid a été « un grand succès ». Dans un premier temps, Hamadoun Kouffa a été grièvement blessé et été ensuite transporté, semble-t-il dix kilomètres plus loin des lieux du raid. « Il a perdu la vie », détaille une autre source militaire malienne.
Par RFI