Le 1er décembre 2021 s’est tenue la dix-septième session du Comité National de Pilotage du Programme de Filets Sociaux Jigisemejiri.
Une session au cours de laquelle, les membres du comité de pilotage ont examiné le programme à mi-parcours afin de mesurer le chemin parcouru pour les trois premiers trimestres de l’année 2021 et de poser les jalons de l’exécution du Projet de Plan de Travail et de Budget Annuel (PTBA 2022) de la dernière année de mise en œuvre du Programme.
C’était à l’hôtel Maeva Palace.
Le Programme de Filets Sociaux « Jigisemejiri » (Arbre de l’espoir) est une réponse de la Banque mondiale à la demande du Gouvernement malien pour lutter contre l’extrême pauvreté.
Depuis début 2021, un nouveau programme phare d’assistance aux ménages pauvres et vulnérables du Mali de deux ans a été lancé.
La première année arrive à terme alors que la seconde s’ouvre.
Ainsi, les membres du comité national de pilotage se sont réunis pour examiner le projet à mi-parcours afin de tirer toutes les leçons des activités déjà menées et de poser des jalons pour la prochaine étape.
C’est du moins ce qu’en pense le coordinateur National dudit Programme, Mahamou Ali Sacko qui précise :
« Cette dix-septième session du Comité National de pilotage intervient à un an de la clôture du programme.
Donc, c’est une étape importante pour nous, d’autant plus qu’elle nous permet de faire l’évaluation du chemin parcouru, mais surtout de faire l’examen du document du programme d’activité 2022. »
Selon le coordinateur national, il s’agit là d’une phase importante qui s’ouvre dans l’exécution de ce programme Filets Sociaux Jigisemejiri.
« 2022 sera une étape pour confirmer l’expansion du programme à travers le pays, notamment dans toutes les régions du Mali, mais aussi les acquis que nous avons pu obtenir tout au long des neuf années de mise en œuvre de façon globale de ce programme.
C’est un programme assez important qui va tourner autour d’environ 17 milliards de FCFA que nous envisageons de réaliser à travers toutes les régions du Mali, mais qui sera surtout concentré sur les transferts monétaire pour les ménages pauvres et vulnérables, mais aussi d’entreprendre des activités de résilience pour des ménages en situation difficile », explique-t-il.
Amadou Kodio/Afrikinfos-Mali