Le Premier ministre français est arrivé ce vendredi soir à Bamako. Une visite de deux jours pour « approfondir le partenariat économique » et poursuivre « les efforts pour la sécurisation du pays ». Après Bamako, Edouard Philippe ira à Gao rendre visite aux militaires français « engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel ». Six ans après le lancement de l’intervention militaire française contre les jihadistes dans le nord du Mali, 2 700 soldats sont encore présents sur le sol malien.
Edouard Philippe ira les rencontrer dimanche à Gao, un passage obligé. Avec ses 4 500 hommes et femmes mobilisés dans le Sahel, Barkhane est la plus grosse opération extérieure de la France. Je viens d’arriver à Bamako pour une visite de 2 jours au Mali. Son but: approfondir notre partenariat économique, poursuivre nos efforts pour la sécurisation du pays. Après Bamako, j’irai à Gao à la rencontre de nos militaires engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Le Premier ministre rendra hommage aux 24 militaires français tués depuis janvier 2013. Si Barkhane a porté ses fruits dans le nord du Mali, le centre du pays est à son tour touché par les violences des groupes terroristes qui profitent des tensions communautaires et s’exportent même au Burkina Faso voisin. Autre source d’inquiétude pour Paris, un an après la réunion des bailleurs de fonds du G5 Sahel, la force régionale africaine attend toujours les centaines de millions d’euros promis par la communauté internationale.
« La montée en puissante se poursuit, mais il reste beaucoup à faire », reconnaît le cabinet d’Edouard Philippe. Sa visite à Bamako sera l’occasion de lancer un nouvel appel.