La date du 14 février est considérée comme une fête commerciale : la Saint-Valentin. A l’instar des autres pays du monde, la fête de Saint-Valentin communément appelé la « fête des amoureux » a soufflé au Mali. Beaucoup de couples ainsi que les jeunes hommes et des jeunes femmes se sont échangé des cadeaux sexys. D’autres sont allés dans des restaurants pour manger en amoureux. C’est aussi et surtout l’occasion pour les commerçants de vendre leurs produits et de s’en mettre pleines les poches. Comme quoi, les bonnes affaires de la fête de saint-valentin créent de la valeur ajoutée. Mais cette année est un cas particulier à cause de la crise.
Plusieurs articles font les choux gras des amoureux, en cette période de l’année : les montres, les bijoux, les fleurs, les poupées, les téléphones portables, les parfums, et surtout les cadres photos et les cartes de vœux…sont vendus comme des petits de pain, et pour cause, le 14 février est considéré comme la fête des amoureux , et beaucoup de couples en profitent pour faire des échanges de cadeaux comme preuve d’amour pour leurs bien aimées.
Selon Boubacar NIARE, vendeur des articles de saint valentin au hall de Bamako depuis 12 ans, le tarif des montres commence à partir de 3000 FCFA. Il a exposé sur son étalage, des montres, des bijoux pour hommes et femmes, des fleurs ainsi que des tableaux. Selon lui, généralement les femmes achètent des montres pour hommes et les hommes achètent des montres pour femmes ainsi que les fleurs et des bijoux « cette année il semblerait que les temps sont durs, car on a moins de clients. Ma recette journalière varie de 20.000FCFA à 25.000FCFA. La seule difficulté qu’on a cette année, c’est qu’il n’y a pas de marché » s’est plaint Boubacar NIARE. Il demande au client de venir faire leurs achats avant le jour-j, car il se peut qu’il y ait des manques ou des embouteillages. Nous nous sommes approchés d’un autre vendeur des articles de saint valentin Modibo TRAORE installé au hall de Bamako depuis 2009, il vend des bijoux, des montres pour hommes et femmes, des tableaux, des fleurs, des ourses, des poupées, des ceintures… tout pour faire plaire. Les tarifs de ses marchandises varient de 1000 FCFA à 60.000FCFA. « Ces derniers temps, on a moins de clients à cause de la pauvreté, le seul souci qu’on a, c’est que les clients sont moins nombreux cette année et ceux qui viennent aussi disent que les articles sont chers, alors que les prix sont les mêmes que les années précédentes. Cette année le marché est faible sinon les années précédentes, on se bouscule. Ma recette journalière varie entre 20.000FCFA à 40.000FCFA » a déploré Modibo TRAORE.
Hawa NIANGALY Stagiaire
Les Secrets Bancaires
