Sanctions supplémentaires ou accord entre la CEDEAO et Bamako sur la prorogation de la transition encours dans le pays ? Les maliens attendent avec attention l’issu du sommet d’Accra du dimanche 09 janvier prochain en marge duquel se tiendra également celui de l’organisation économique ouest-africaine, UEMOA.

Le jeu électoral  »macronien »

Au de-là de l’étirement AKUFO-GOITA autour du respect du délai de 18 mois  initialement accordé au pouvoir intérimaire, la piste géopolitique se manifeste. Certes, la conférence des Chefs d’Etat ouest-africains sont dans leur rôle de préservation des acquis démocratiques mais la gestion superficielle de crise malienne exigée donne à réfléchir.

A quelques encablures du scrutin  présidentiel français , Emmmanuel Macron opte de rebattre la carte de la politique extérieure française face à une opinion presque déçue de sa gestion .La France perd son jadis continent d’influence face à des adversaires nouvellement approchés. Une réalité née du sentiment anti-politique française nourri depuis des années à travers notamment  l’inefficacité de l’option militaire prônée par l’Elysée comme seule panacée à la fièvre terroriste.

Entrainant toujours le flou autour de sa candidature à la prochaine consultation électorale présidentielle, Emmmanuel Macron aura de la charge à défendre son bilan devant une opinion française devenue de plus en plus critique en son égard. Comme exemple : la récente réaction des parlementaires dont le Député socialiste David Habib sur le récent couac verbal qu’il a tenu à l’endroit des français autour de la question de vaccination.

Le Mali servira-t-il de bouc-émissaire pour Macron et quelques présidents ouest-africains qui se sentent menacés pour diverses raisons politiques ? L’issu du sommet de dimanche tranchera.

Par Seydou Konaté

Source : Info360.info