L’attaque, qui n’a pas été revendiquée, a été perpétrée contre des habitants du village de Binedama, dans la Région de Mopti, en proie à des violences terroristes et intercommunautaires.
Les autorités maliennes n’ont encore fait aucune déclaration officielle, suite au massacre de Binedama.
Dans une publication partagée sur le réseau social Twitter, samedi, le journaliste malien Baba Ahmed a déclaré que l’armée était « suspectée d’exactions contre des civils aujourd’hui ».
L’information a été relayée sur les réseaux sociaux maliens, déclenchant une vague d’indignation.
Le centre et le nord du Mali sont en proie, depuis 2013, à des violences terroristes et intercommunautaires, ayant coûté la vie à des milliers de civils, notamment des Peuls, Bambaras et Dogons.
Le pays du Sahel est également affecté par une crise politique depuis la réélection en août 2018, du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Des milliers de Maliens ont manifesté, vendredi, à Bamako, pour exiger la « démission » du président malien selon des médias locaux.
Le gouvernement malien a publié un communiqué samedi déplorant « dix-neuf (19) blessés dont quinze (15) parmi les forces de l’ordre », au cours de ces manifestations, faisant égalent état d’une dizaine de véhicules incendiés.
Source: courrier-arabe