La drépanocytose est une maladie mortelle contre laquelle la Jeune chambre internationale (JCI) Bamako Elite a décidé de se battre.
La Jeune chambre internationale (JCI) Bamako Elite a organisé le samedi 22 octobre 2016, une conférence débat d’information sur la drépanocytose à l’hôtel Radisson Blu.
La conférence était animée par Dr. Baba Fané en présence de la représentante de l’Association malienne de lutte contre la drépanocytose (Amlud), Fanta Coulibaly, et plusieurs personnalités. Le thème portait sur « l’ombre : drépanocytose ».
Le conférencier a expliqué les signes de la drépanocytose, le mode de transmission du mal, les méthodes de diagnostic et de traitement. « La drépanocytose est une maladie incurable. Quand on parle de traitement, il ne s’agit pas de guérir le patient, mais de l’aider à mieux vivre, avec le moins de complications possibles », a fait savoir Dr. Fané. A l’en croire, la maladie se manifeste en période de fraîcheur avec des crises douloureuses.
Selon Fanta Coulibaly, le point de prise en charge est focalisé sur le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose à Bamako. Seul Kayes a pu bénéficier d’un point de suivi. « Notre souhait est que tous les centres de référence et hôpitaux soient dotés d’un point de prise en charge pour réduire la mortalité et la morbidité causées par la drépanocytose », a-t-elle ajouté.
« Notre objectif est de faire connaître la drépanocytose et de permettre à la population de connaître son statut d’hémoglobine », a affirmé le président JCI-Mali, Abdoulaye Yaro.
Dr. Fané a invité les jeunes à donner régulièrement leur sang. « Le sang ne se fabrique pas c’est quelqu’un qui le donne », a-t-il ajouté. A l’en croire, la pathologie se présente aujourd’hui comme une préoccupation sociale, causant beaucoup d’angoisses aux familles au regard de ses crises difficiles et insupportables.
Dr. Fané a indiqué qu’il est nécessaire que la communauté malienne se mobilise à travers des campagnes de sensibilisation et de dépistage. La JCI Bamako Elite compte poursuivre la communication sur la drépanocytose.
Zié Mamadou Koné