Sur une seconde affiche, il est écrit ceci: «Réseau Adama Sangaré, plus fort qu’Al Quaïda au Magrheb Islamique» frappée de l’effigie de sa photo. Voici donc la nouvelle stratégie de certains adversaires politiques, tapis dans l’ombre. Ils utilisent des associations unipersonnelles, souvent fictives, pour faire face à l’autre. C’est une grande lâcheté que d’opérer de cette façon en politique. Surtout que toutes les informations contenues sur les affiches sont fausses. Il est vrai qu’il y a trois ans, des expropriations, conformément à la législation, ont été faites par la mairie du District de Bamako, avec, bien sûr, la bénédiction du ministère de tutelle. Il y avait eu beaucoup de plaintes et l’opération a été stoppée, pour des raisons sociales, lesquelles jurent avec la rigueur de la loi.
Après cette phase, des spéculateurs fonciers se sont mêlés de la situation et ont trouvé le maire Adama Sangaré devant eux. Il a, en effet, rejeté toutes les prétentions et autres convoitises de ces derniers. Depuis, ils ont juré de le déstabiliser. C’est dans cette optique que Moussa Mara, le tout puissant maire de la commune IV, a entrepris le District, pour faire main basse sur certains espaces appartenant à la mairie du District. Le maire Adama Sangaré a dit niet. Conséquence: des jeunes réputés être proches de Mara, notamment Adama T. Coulibaly, président de l’Association Appel du Mali, ont été recrutés pour accomplir les basses besognes. Sinon, son organisation est censée promouvoir la démocratie. Mais, subitement, il s’intéresse au foncier, sur la base d’informations non fondées. Que ceux qui veulent s’attaquer au maire du District le fassent de façon frontale, avec des preuves à l’appui de leurs affirmations. Et non à travers des mensonges affichés sur les places publiques de la capitale. A suivre.
Chahana Takiou
Le 22 Septembre 24/11/2011