Intervenant dans un contexte difficile pour l’association, ce premier Congrès ordinaire a permis aux responsables du CRAJ de porter un regard critique sur le bilan de ces cinq années de parcours et de donner une nouvelle orientation à leur mouvement. Ce congrès a aussi été l’occasion pour les militants et sympathisants du Cadre de Réflexion et d’Action des Jeunes de mettre en place un nouvel organe dirigeant, qui aura la lourde responsabilité de redonner un second souffle à cette association, déchirée par une scission depuis quelques mois. Cela à travers des prises de position sur les grandes questions de la Nation.
Déjà, lors de la cérémonie d’ouverture de cette assise statutaire, le Président du CRAJ, Mahamane Mariko, dans son discours bilan, avait donné le ton des ces prises de position. Ainsi, s’est-il exprimé sur certains sujets brûlants de l’heure, comme les réformes constitutionnelles en vue dans notre pays, la brûlante question de l’école malienne, l’emploi des jeunes, l’insécurité routière et la recrudescence de l’insécurité dans le Septentrion de notre pays.
Si le président du Cadre de Réflexion et d’Action des Jeunes a tenu à donner sa position personnelle sur certains des sujets abordés, il a, en revanche, invité les congressistes à se prononcer sur d’autres. Au sujet de l’école, le Président du CRAJ a précisé que son association ne faillira jamais à sa mission dans ce sens. Il a plaidé pour un espace scolaire apaisé, compte tenu du rôle important que l’école occupe dans le développement du pays avant de se réjouir de la tenue, en 2008, des Journées de réflexion sur l’éducation organisées par le CRAJ.
Abordant la question des futures échéances électorales de 2012, le Président du CRAJ s’est montré on ne peut plus clair: les jeunes doivent soutenir un candidat ou un programme qui prendra en compte leurs aspirations. Sur la question de l’emploi des jeunes, le Président du CRAJ a invité les autorités à s’investir davantage sur ce terrain. Car, selon lui, «une jeunesse désœuvrée est une bombe à retardement.» Pour Mahamane Mariko, les jeunes ne doivent plus rester en marge des grandes questions de la Nation. Il a aussi plaidé pour le respect des règles de la circulation routière. Cela, afin de lutter contre le carnage sur nos voies. Prenant la parole au nom du ministre Djiguiba Keita, empêché, Tiébouné Tangara a invité les congressistes du CRAJ à nourrir la réflexion sur les grandes questions du moment.
Yaya Samaké
Le 22 Septembre 08/10/2011