Parmi eux, le fondateur du Cercle de Réflexion et d’Action des Jeunes (CRAJ) et ancien secrétaire général du bureau de coordination de l’AEEM, Mahamane Mariko, devra jouer le pompier de service. Il aura donc la lourde tâche de rapprocher les positions afin de parvenir à une solution consensuelle. « Cependant, a-t-il précisé à l’assemblée du jeudi dernier, cette médiation ne nous empêchera nullement de nous dire certaines vérités en face. Elle sera dite à qui de droit et au moment opportun ».
Pour l’ancien leader des élèves et étudiants du Mali, la jeunesse malienne n’a rien à gagner dans cette crise et qu’il est nécessaire de constituer l’unité d’action face aux défis auxquels les jeunes du Mali sont confrontés. « Nous avons une lourde responsabilité à assumer dans l’avenir de notre pays. Et cela ne se joue que lorsqu’il existe la cohésion et l’entente entre nous » a martelé le président du CRAJ. Qui recommande à ses camarades d’ « éviter de tomber dans le piège de la manipulation ».
Cet appel à l’apaisement suffira-t-il pour ramener les deux groupes à la raison ? Attendons de voir.
Issa Fakaba Sissoko