Les missions d’observation internationales tirent un bilan positif de ce scrutin. A l’instar de Maria Muniz de Urquiza, chef de la mission d’observation de l’Union européenne. « Le scrutin a été libre d’après nos paramètres et notre méthodologie, affirme-t-elle. Nous n’avons pas constaté de fraude. Il y a eu la liberté d’accès des candidats aux médias publics dans des conditions nécessaires pour des élections libres. »
Pas parfait pour autant
Les observateurs pointent néanmoins des lacunes dans le processus. Le manque de transparence dans le financement des campagnes est plusieurs fois évoqué, source d’inégalité entre les candidats. Il y a aussi le décret controversé qui a permis au président de la transition Andry Rajoelina de participer à la campagne électorale. C’est la première observation faite par la mission de l’Union africaine et son chef Ibrahima Fall : « Cette disposition était en contradiction avec l’article 15 de la feuille de route, qui exige la neutralité du gouvernement de transition, ainsi que de l’article 45 du code électoral qui interdit aux autorités politiques de participer à la propagande ».
La mission note que le décret a été annulé le jour de la fin de la campagne. Mais les observateurs de l’Union africaine sont également satisfaits d’un processus jugé « crédible, libre et démocratique ».
Par RFI 2013-12-23 00:03:31