C’est parti pour les activités de sensibilisation sur l’immigration irrégulière de l’association des communicateurs pour la Promotion de la Diaspora Malienne (ACPDM).
La Cérémonie officielle de lancement a eu lieu le mercredi, 14 avril 2021, à la Maison de la Presse.
Cette cérémonie était organisée avec l’appui du gouvernement, de l’Union Européenne et de la coopération espagnole.
Consciente des conséquences de la migration irrégulière sur la jeunesse de notre pays, l’Association pour la Promotion de la Diaspora Malienne (ACPDM) veut jouer sa partition.
C’est pourquoi elle vient d’entamer une campagne de sensibilisation afin de lutter contre les pertes causées par l’immigration irrégulière.
Pour Ibrahim Sofa Diarra, président de l’ACPDM, cette campagne de sensibilisation sur la migration irrégulière durera trois mois au profit de la société civile, plus particulièrement la jeunesse malienne parce que c’est elle la couche la plus vulnérable, et son association se fera le devoir de les sensibiliser sur les inconvénients de la clandestinité.
Selon Broulaye Keïta, représentant du ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, en matière de la migration irrégulière, le gouvernement du Mali tient à sa politique de migration, notamment dans la lutte contre la migration irrégulière et le renforcement des capacités des acteurs nationaux impliqués dans les questions migratoires.
C’est l’un des défis majeurs de notre temps aussi bien pour les pays de départ, de transit et de destination.
Il précisera que la migration irrégulière est un véritable fléau pour notre pays.
Ces dernières années, notre pays a été durablement frappé par de nombreux cas d’expulsions, de rapatriement de nos compatriotes en situation de détresse et des centaines de morts sur les routes migratoires.
Les rapatriements de nos compatriotes en situation d’urgence ces trois dernières années portent sur des statistiques entre 7000 à 8000 personnes.
C’est pourquoi le gouvernement lance un appel pressant à tous les jeunes de renoncer à la migration irrégulière et de s’inscrire dans des initiatives engagées par l’État et ses partenaires.
La vision de l’État de la migration est claire : il ne s’agit nullement pas d’arrêter la migration, mais plutôt de l’organiser afin de sauver des vies.
« C’est pourquoi nous invitons tous les candidats à la migration de s’assurer des meilleures conditions de voyage et de minimiser les risques afin de ne pas tomber dans les mains des passeurs.
Selon M. Keïta, face aux défis de la migration irrégulière, le Gouvernement a développé de nombreuses initiatives dont l’adoption de textes législatifs pour lutter contre les passeurs, le développement d’une véritable diplomatie autour des enjeux migratoires, la mise place d’outils efficaces.
Soumana Dao (stagiaire)
Source: Plume Libre