Selon le Pr Toumani Sidibé, président de l’Amaped, la recherche fait parti des objectifs de l’association. Avant de souligner l’ampleur de l’excision qui n’est méconnue de personne. Selon lui, parmi toutes les pratiques traditionnelles néfastes affectant la santé de la femme et de la petite fille, l’excision demeure la plus répandue au Mali. « Elle constitue un problème de santé publique à cause de son ampleur et de ses conséquences graves sur la santé reproductive dans le sens physiologique, psychosocial et économique. Le Pnle a été crée pour son élimination ou tout au moins sa réduction.
Mais la complicité des familles et des proches rend cette lutte législative sans effet direct. C’est pour toutes ces raisons que l’Amaped a initié ce travail dans le but d’apporter sa contribution à cette lutte contre l’excision au Mali à travers cette étude multicentrique qui permettra de mesurer l’impact de la sensibilisation sur l’abandon de cette pratique », a-t-il conclu. Il ressort des présentations et débats de cette journée qu’une fille est excisée toutes les 15 secondes. Autres constats faits par le Dr Fatoumata Diakité, les filles issues d’une famille polygames ont beaucoup de risquent d’être excisées que celles issues d’une famille monogames.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain-Mali 2015-01-26 22:32:25